mercredi 15 novembre 2017

Vedette Blanche Hermine - Vedettes du Golfe






Au sommaire de ce reportage :


  1. Vedettes du Golfe
  2. Historique : de Littoral Express à Finist'mer et ses filiales
  3. Blanche Hermine, desserte des îles morbihannaises du large
  4. Blanche Hermine en images…
  5. Blanche Hermine, une bonne vedette partie vers de nouveaux horizons...



Vedettes du Golfe


La compagnie les « Vedettes du Golfe » a été créée en 2013 et est la branche touristique de la société "Bateaux-bus du Golfe", filiale du groupe Finist’mer. Proposant des croisières sur le Golfe du Morbihan et à destination des îles de Houat, Hoëdic, Belle-Île, Arz et l'Île aux Moines au départ de Vannes et de Port Navalo, elle complète l'offre des Bateaux-bus du Golfe, qui assure la DSP (délégation de service public) mise en place par le Conseil Départemental du Morbihan pour la desserte de passagers et de marchandises entre Vannes, Séné et l'Île d'Arz.
Aujourd’hui, les Vedettes du Golfe arment en période estivale 2 vedettes à passagers : l'une affectée aux croisières sur le Golfe du Morbihan et l'autre sur les lignes desservant les îles du large, à savoir Belle-Île-en-Mer, Houat et Hoëdic.


^^ Cliquez sur l’image pour afficher la présentation des Vedettes du Golfe ^^


Historique : de Littoral Express à Finist’mer et ses filiales


En 2010, la société Littoral Express lance pour la première fois une liaison annuelle entre le port de La Rochelle et celui de Boyardville, situé sur la presqu'île d’Oléron. Pour assurer ce service, cette jeune société, créée pour l’occasion, a fait construire auprès du chantier naval Océa de La Rochelle-Pallice une vedette à passagers de 25 mètres pouvant transporter 163 passagers à la vitesse de 20 nœuds. Dénommé Saint Vincent de Paul, elle est mise à l’eau début Juin 2010 et effectue dès le 20 Juin 2010 sa première rotation au départ de La Rochelle.
Mais l’hiver arrivé, l’équilibre de la société Littoral Express vacille : en effet, un conflit entre les deux dirigeants de la compagnie oblige le bateau à rester le long du quai et à ne plus desservir Oléron. De plus, les caprices de la météo et le premier arrêt technique du bateau, où des finitions ont été réalisées par Océa, ont immobilisé le navire 2 mois durant.
Le 27 Avril 2011, le capitaine du navire et directeur général de Littoral Express a déposé sa démission.  Grâce à la compagnie Croisières Inter-Îles, l’activité a pu reprendre avec un capitaine prêté par cette dernière. Ce geste s’accompagne aussi de la mise à disposition de Croisières Inter-Îles de tous ses points de vente, obtenues par Littoral Express après la signature d’une convention d’assistance liant les deux sociétés.
Mais au 31 Octobre 2011, Littoral Express demande la liquidation judiciaire : en effet, seulement 17 000 passagers ont embarqué sur le Saint Vincent de Paul entre Avril et Octobre 2011, et d’après le PDG de croisières Inter-Îles : « La rentabilité ne pourrait être atteinte qu'en doublant la fréquentation ». Ainsi, le Saint Vincent de Paul est mis en vente.
Pour l’anecdote, ce sont les Croisières Inter-Îles, avec sa filiale Trans Pertuis qui reprennent l’exploitation de la ligne Boyardville > La Rochelle sous forme de DSP (Délégation de Service Public) avec un navire opérant jusqu’alors en Vendée : le Port Olona. Ce service n'est désormais assuré qu'en saison estivale, soit d'Avril à Octobre.

Le 29 février 2012, c’est l’armement Finist’mer qui se porte acquéreur du Saint Vincent de Paul aux enchères, à une somme de 1,1 millions d’euros, hors taxes.
Je vous propose de découvrir l’article du journal local « Sub Ouest » daté du 1er mars 2012 relatant de la vente du bateau : http://www.sudouest.fr/2012/03/01/adjugee-1-1-million-d-euros-647314-1391.php

Le Saint Vincent de Paul amarré dans le bassin des chalutiers au cours de l'hiver 2011, avant son rachat par Finist’mer.

Vu de trois quarts arrière.

La poupe.

Après son rachat par le groupe Finist’mer, le Saint Vincent de Paul est placé durant la saison 2012 sur la liaison Lanildut > Ouessant en remplacement de la vedette « Nevez Amzer », affecté alors au service Transrade entre Brest et l'Île Longue. L’année suivante, le Nevez Amzer est replacé sur Lanildut, et le Saint Vincent de Paul rejoint la Loire Atlantique pour assurer des croisières sur la Loire en aval de Nantes, au départ de Nantes et de Saint Nazaire. Afin d’assurer la croisière « Voyage à Nantes » proposé par l’Office du Tourisme de Nantes, le Saint Vincent de Paul voit sa capacité en passagers portée de 168 à 193 passagers. Notons que cette augmentation de capacité intervient après une demande de l’Office du Tourisme de Nantes qui proposait déjà en 2012 le Voyage à Nantes mais avec la Compagnie du Golfe et sa vedette "Chevalier Arlequin", pouvant embarquer jusqu’à 287 personnes.
Enfin, pour la saison 2015, le Saint Vincent de Paul est transféré aux Vedettes du Golfe pour assurer la desserte de Belle-Île-en-Mer au départ de Vannes et de Port Navalo en remplacement du Nevez Amzer, affecté pour la saison 2014 à cette ligne. Pour l’occasion, le navire est renommé le « Blanche Hermine ».


Blanche Hermine, desserte des îles morbihannaises du large


Le Blanche Hermine était donc affecté à la desserte des îles situées au large du Golfe du Morbihan, à savoir Belle-Île-en-Mer, Houat et Hoëdic au départ de Vannes et de Port Navalo. Pour la saison 2016, elle effectuait au minimum 2 départs par semaine en hors saison (avril, mai, juin, septembre), un minimum de 3 rotations hebdomadaires en juillet et tous les jours sauf les dimanches en août.
Pour les îles de Houat et d’Hoëdic, des départs étaient proposés de mai à septembre 2016, mais moins de rotations étaient assurées que pour Belle-Île. Notons qu’en août 2016, le Blanche Hermine assurait à la fois la desserte de Belle-Île, de Houat et d’Hoëdic. Pour les passagers à destination de Houat ou d’Hoëdic et qui étaient partis de Vannes le matin, ils avaient une escale de 1h15 à Port Navalo, le temps que le Blanche Hermine, partie de Port Navalo en début de matinée pour rejoindre Belle-Île, puisse venir les chercher.
En fonction du nombre de passagers sur le Golfe du Morbihan, il est arrivé que le Blanche Hermine laisse sa place à des vedettes plus petites pour assurer les rotations vers les îles du large, afin de pouvoir honorer les réservations supplémentaires pour les croisières sur le Golfe.
Enfin, les Vedettes du Golfe proposaient aussi des départs de Locmariaquer, qui étaient assuré en partenariat par la compagnie « Le Passeur des Îles ». Un changement de navire avait lieu à Port Navalo.

La carte des croisières proposées par les Vedettes du Golfe. Les liaisons surlignées en rouge
et en vert correspondent à celles desservies par le Blanche Hermine en 2015 et 2016.


Avant de continuer ce reportage, revenons sur les caractéristiques du Blanche Hermine :

Caractéristiques administratives


Vedette à passagers : BLANCHE HERMINE
Quartier maritime : OLÉRON
Armateur propriétaire : LITTORAL EXPRESS (2010 > 2011) et FINIST’MER (2011 > 2016)
Armateur gérant : LITTORAL EXPRESS (2010 > 2011), FINIST’MER ou MARINE & LOIRE (2011 > 2015) et LES VEDETTES DU GOLFE (2015 > 2016)
Chantier naval : OCÉA, LA ROCHELLE-PALLICE
Année de construction : 2010

Caractéristiques d’exploitation


Capacité : 193 passagers (en 4ème catégorie) ou 181 passagers (en 3ème catégorie)
Équipage : 3 marins (en 4ème catégorie) ou 4 marins (en 3ème catégorie)
Vitesse de croisière : 20 nœuds
Vitesse maximale : 23 nœuds

Caractéristiques géométriques


Longueur hors tout : 25,40 m
Largeur : 8,00 m
Tirant d'eau : 2,00 m

Caractéristiques techniques


Coque : Aluminium
Propulsion : 2 moteurs CATERPILLAR
Puissance : 2x736 kW
Jauge brute : 161 UMS
Propulseur d’étrave : Non
Stabilisateur antiroulis : Oui


Blanche Hermine en images…


Le Blanche Hermine à quelques minutes de l'appareillage pour sa dernière rotation vers Belle-Île, ici au ponton d'embarquement
de la gare maritime de Vannes.

Sortie du port de Vannes.

Le Blanche Hermine descendant la rivière de Vannes pour rejoindre le Golfe du Morbihan.

Le Blanche Hermine en route pour Belle-Île.

Entrée du Blanche Hermine dans le port de Palais un jour de grande marée.

Le Blanche Hermine débarquant ses passagers à la cale Bonnelle à marée basse un jour de vives eaux.

Vue en plongée sur le Blanche Hermine à la cale Bonnelle.

Vue en plongée sur le Blanche Hermine en stand-by au ponton de l'avant-port de Sauzon.

Le Blanche Hermine à Sauzon début mai 2016.

Vue depuis l'un des deux môles de l'avant-port avec le village de Sauzon en arrière-plan.

Le Blanche Hermine approchant du port de Palais en août 2016.

En attente devant l'entrée du port de Palais.

Entrée du Blanche Hermine vue depuis les pontons de l'avant-port de Palais.

 
À quai à la cale Bonnelle vue depuis le brise lames.

Vue de trois quarts avant.

Accostage à la cale Bonnelle pour embarquer ses passagers à destination de Vannes, Port Navalo et Locmariaquer. On remarque en arrière-plan le Vindilis, l'un des 2 rouliers mixtes affecté à l'année sur la ligne Le Palais-Port Maria (Quiberon).

Appareillage du Blanche Hermine vu depuis le brise lames du port de Palais.

Manœuvre d'évitement. On remarque en arrière-plan le Kerdonis, la dernière vedette à passagers armée par la Compagnie Océane.

Direction la sortie du port !

Blanche Hermine sortant du port de Palais en août 2016.

Vue en plongée sur le Blanche Hermine quittant le port de Palais depuis la Citadelle Vauban.

Sortie du port de Palais vue depuis le village de Ramonette en avril 2016.

Retour sur le continent !

Le Blanche Hermine en route pour Port Navalo, avec en arrière-plan la plage des Grands Sables.

Le Blanche Hermine à quai à Port Navalo.

Vue de trois quarts arrière.

Passage du Blanche Hermine devant Conleau, le jour de sa dernière rotation vers Belle-Île.

Passage devant Séné Barrarac'h.

Remontée de la rivière de Vannes.

Le Blanche Hermine amarré au ponton d'embarquement des Vedettes du Golfe au Parc-du-Golfe (Vannes), en juin 2016.


Visite du navire


Je vous propose, pour commencer, de découvrir les espaces accessibles à tous les passagers.

La plage avant


La plage avant, située sur la proue du navire, peut accueillir maximum 12 passagers en 4ème catégorie de navigation.

Vue sur la plage avant depuis le quai.

Le salon


Situé au centre du navire et accessible depuis le quai par une porte de chaque côté, le salon peut accueillir 72 personnes. On y trouve 2 banquettes sur l'avant du salon pour 18 personnes, et 54 sièges individuels, dont 10 relevables. Notons que ce salon peut accueillir au maximum 2 fauteuils roulants, dont les emplacements réservés sont situés à l'arrière du salon, à côté du bar.
Le salon est aussi équipé d'un bar et de 2 télévisions sur l'avant du salon pour suivre la progression du bateau en temps réel.

Le salon vu depuis l'extérieur.

La partie avant du salon.

La banquette bâbord.

La banquette tribord.

La partie arrière du salon.

La partie arrière tribord du salon.

Vue sur le salon depuis l'une des deux sorties donnant sur la plage arrière.

Une place pour fauteuils roulants, équipée de sièges relevables lorsque la place n'est pas utilisée par une personne handicapée moteur.

L'une des deux télévisions installées à l'avant du salon.

Le bar.

La plage arrière


Elle peut accueillir 43 passagers. Nous y trouvons 26 sièges individuels, un îlot central pour 6 passagers et un banc en bois pour 11 personnes. Notons que la plage arrière est prolongée sur la poupe par un garage à vélos, rarement utilisé par les Vedettes du Golfe.

Vue en plongée sur la plage arrière.

La plage arrière.

La partie tribord de la plage arrière.

Vue sur la partie bâbord de la plage arrière. Là où sont assises les deux personnes (derrière l'escalier), il y avait à l'origine une zone
de stockage de bagages, retirée lorsque Finist’mer a augmenté la capacité en passagers du navire.

Le garage à vélos, situé à l'extrême arrière du navire.

Le pont supérieur


Il se situe au point le plus haut du navire, juste derrière la passerelle de navigation. Nous y trouvons 48 places assises ainsi que les 4 radeaux de sauvetage fournis par la société Viking. Nous y reviendrons plus loin dans ce reportage.
Sur ce pont, nous retrouvons 34 sièges individuels, un banc pour 7 personnes derrière la passerelle et un autre banc, en bois, où 7 passagers peuvent y prendre place sur l'arrière du pont supérieur.

Vue en plongée sur le pont supérieur.

L'escalier donnant sur le pont supérieur depuis la plage arrière.

Le banc situé juste derrière la passerelle.

Le pont supérieur vu depuis la sortie de la passerelle.

Vue depuis la partie arrière du pont supérieur.

La parte arrière du pont supérieur.

Visite technique


Je vous propose maintenant de découvrir les espaces réservés à l'équipage et des aspects plus techniques de ce bateau.

Le gaillard avant


Le gaillard avant est situé sur la plage avant du bateau. Nous y trouvons deux taquets pour y passer des aussières, et un guindeau qui permet de manœuvrer l'ancre qui peut se placer sur la proue du bateau. Ce guindeau dirige la chaîne depuis le puit à chaîne vers une poulie qui la redirige vers la pioche.

Vue partielle du gaillard depuis la passerelle.

Le guindeau.

Vue arrière de la pioche.

L'avant de l'ancre.

La passerelle


Située sur l'avant du pont supérieur, elle regroupe tous les éléments qui permettent de contrôler et de manœuvrer le navire : la barre à roue, les manettes des gaz, la VHF, le radar et tous les autres composants nécessaires à piloter et à contrôler le navire.

Vue extérieure de la passerelle.

Vue en plongée sur la passerelle.

L'arrière de la passerelle.

L'intérieur de la passerelle.

La barre à roue.

L'un des deux joystick installés dans la passerelle.

Les manettes des gaz.

Le pupitre moteur (sous le radar), le pilote automatique et la VHF (sur la droite du joystick).

Pupitre de contrôle du groupe électrogène (en haut et à gauche) et à droite les interrupteurs pour les lumières du bord.

D'autres interrupteurs, dont celui de la corne de brume et du projecteur de recherche.

Le tableau des lumières de navigation.

 
L'écran du radar.

L'ordinateur de bord.

Le micro.

L'interphone du bord, qui permet de communiquer avec la machine.
La banquette pour l'équipage.

Commandes déportées


Pour faciliter la visibilité du capitaine lors de manœuvres d'un côté du navire, des postes de pilotage ont été installés sur les ailerons bâbord et tribord. Ceux-ci sont équipés du strict nécessaire pour manœuvrer le bateau : un joystick, les manettes des gazs, l'indicateur de position de barre, les compte-tours ainsi que des boutons poussoirs d'arrêt d'urgence des deux moteurs du navire.

Les commandes sur l'aileron bâbord.

Vue rapprochée des commandes de l'aileron tribord.

Le mât radar


Sur le toit de la passerelle, on retrouve un mât qui est équipé d'un radar, d'une corne de brume ainsi que de petites lumières nécessaires en navigation. Au pied de ce mât nous retrouvons aussi un projecteur de recherche permettant de faciliter l'approche d'un port de nuit (par exemple).

Le mât radar dans toute sa hauteur.

Le radar.

La corne de brume.

Le projecteur de recherche.

La machine


Le Blanche Hermine est pourvu de 2 moteurs CATERPILLAR développant chacun 736 kW. Chaque moteur entraîne une hélice à pales fixes par l’intermédiaire d’un réducteur. À bord, la production d'électricité est assurée par un groupe électrogène Cummins Onan.

Le compartiment machine, avec les deux moteurs propulsant le navire et en arrière-plan les armoires électriques des différents composants du bateau.

Vue arrière du moteur bâbord.

Le groupe électrogène Cummins Onan.

Vue dans le local machine. A gauche la jauge à gasoil, la clarinette assèchement au centre et l'un des ventilateurs du local machine à droite.

Les stabilisateurs


Le Blanche Hermine est équipé de stabilisateurs antiroulis, permettant d'augmenter le confort en mer. Ils sont installés au centre du navire, un de chaque côté.

Le stabilisateur bâbord.

 
L'aileron du stabilisateur tribord.

La sécurité à bord


Pour assurer l’abandon du navire en cas de naufrage, le Blanche Hermine est doté de 4 radeaux de survie se gonflant automatiquement lorsqu'ils rentrent en contact avec l'eau.
En plus de ces 4 radeaux de survie, nous retrouvons aussi 10 bouées de sauvetage, dont 2 sur la plage avant, 4 sur la plage arrière et 4 sur le pont supérieur.

Deux des quatre radeaux de sauvetage du bord, fournis par l'entreprise Viking.

Les dispositifs de largage des radeaux de survie, situés dans la passerelle.

L'une des 10 bouées de sauvetage du bateau.


Blanche Hermine, une bonne vedette partie vers de nouveaux horizons...


Rapide et confortable, le Blanche Hermine était un véritable atout pour les Vedettes du Golfe. En effet, sa capacité en passagers et son confort étaient plus importants que les autres navires de la flotte. En plus des stabilisateurs, le grand confort des salons était très appréciable pour rejoindre Belle-Île-en-Mer ou Houat et Hoëdic car les temps de traversée sont assez longs, allant d'une à deux heures (suivant le port de départ).
Mais au bout de deux saisons au sein des Vedettes du Golfe, Finist’mer a décidé de vendre la plus jeune vedette à passagers de sa flotte. Ainsi, après avoir fini sa dernière rotation au sein des Vedettes du Golfe le 22 septembre 2016, elle a pris la direction du port de Lorient pour un rapide carénage avant son départ. En effet, Blanche Hermine a été racheté par un armateur irlandais pour assurer la liaison entre le port de Doolin et les îles d’Aran sous le nom de « Doolin Express ».

Le Blanche Hermine sorti de l'eau par l’élévateur à bateaux du slipway de Kéroman à Lorient.

Le Blanche Hermine en carénage à Lorient en septembre 2016, à quelques heures de sa vente à un armateur irlandais.

Un grand merci au personnel des Vedettes du Golfe pour leur disponibilité, leur gentillesse et la visite du navire ainsi que la page Facebook de la compagnie  pour la réutilisation de quelques-unes de leurs images.

Texte, bannière et mise en page : Alspace
Photos : Alspace et page FB Vedettes du Golfe.

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