dimanche 27 mai 2018

Paquebot côtier La Vendée - Compagnie Yeu Continent




Au sommaire de ce reportage :


  1. Compagnie Yeu Continent
  2. Historique : le remplacement de l’Insula Oya
  3. La Vendée, l’un des deux navires classiques de la Yeu Continent
  4. La Vendée en images…
  5. La Vendée : le dernier paquebot de l’Île d’Yeu



Compagnie Yeu Continent


Compagnie Yeu Continent est le nom commercial de la Régie Départementale des Passages d’Eau de Vendée qui assure la desserte à l’année de l’Île d’Yeu au départ de Fromentine.
La Compagnie Yeu Continent arme 3 navires, dont 1 roulier mixte et 2 navires à grande vitesse.

https://www.yeu-continent.fr/
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Historique : le remplacement de l’Insula Oya


Dans les années 1960, la flotte de la Régie des Passages d’Eau de Vendée se compose de 2 paquebots côtiers : l’Insula Oya et le Président Auguste Durand. Le premier, mis en service en 1935, assure  en période estivale le complément du second, exploité depuis 1961 entre Fromentine et l'Île d'Yeu. Lorsque l'Insula Oya ne double pas le Président Auguste Durand, il propose des excursions vers l’Île d’Yeu au départ de Saint Gilles Croix de Vie ainsi que des tours de l'île.
L’Insula Oya est donc un paquebot côtier de 32,40 mètres de longueur pour 6,51 de largeur et disposait d’un tirant d’eau maximal de 2,60 mètres. Il peut transporter 300 passagers à la vitesse de 12 nœuds grâce à deux moteurs diesel Deutz de 260 chevaux.

L’Insula Oya à quai à Port Joinville au milieu des navires de pêche. On remarque juste derrière le Président Auguste Durand amarré à l’ancienne gare maritime de Port Joinville (D.R).

Avec l’augmentation croissante de la fréquentation de l’Île d’Yeu et le vieillissement de l’Insula Oya, la Régie des Passages d’Eaux de Vendée décide de construire un paquebot neuf inspiré du Président Auguste Durand. Lancé fin 1968 à Lorient par les Chantiers et Ateliers de la Perrière, La Vendée, c’est le nom du nouveau navire, a effectué son voyage inaugural le 17 avril 1969.
Long de 48,55 mètres et large de 10,20 mètres, il peut transporter jusqu’à 700 passagers et une petite vingtaine de voitures au maximum. Malgré sa silhouette élégante, la présence de deux cheminées de chaque côté du navire a choqué certains puristes, habitués aux formes plus classiques des paquebots. Équipé de deux moteurs de 750 cv et de deux stabilisateurs antiroulis, La Vendée assure la traversée en un peu plus d’une heure dans les meilleures conditions de confort grâce également à de larges banquettes en skaï qui équipent les deux salons du navire. De plus, un bar est aménagé dans le grand salon du pont principal, où se retrouvent souvent des islais autour d’une boisson. Au niveau des espaces techniques, La Vendée est le premier navire de la Régie à posséder un poste de commande insonorisé à la machine, améliorant ainsi grandement le confort de travail pour les mécaniciens de quart à la machine.
Avec l'entrée en service de La Vendée, l’Insula Oya est désarmé dans le fond de Port Joinville. Ce dernier quittera définitivement l’Île d’Yeu dans l’après-midi du 12 août 1970, après 3 coups de sirène. D’après certaines sources, l’Insula Oya naviguerait encore aujourd’hui en Afrique.
Pour revenir à La Vendée, il portait à l’origine une livrée bleu clair pour la coque et blanche pour les superstructures, avec les cheminées peintes en jaune.

La Vendée en approche de l’appontement de Fromentine (D.R).

Appareillage de Fromentine (D.R).

Appareillage de Port Joinville (D.R).

Au cours des années 1970, La Vendée change de livrée : repeinte entièrement en blanc, avec les cheminées en jaune.

Croisement entre La Vendée et le Président Auguste Durand devant l’estacade de Fromentine (D.R).

Entrée de La Vendée à Port Joinville (D.R).

Vu de profil (D.R).

Approche de la gare maritime de Port Joinville.

Accostage de La Vendée à l’ancienne gare maritime de Port Joinville (D.R).

Appareillage de Port Joinville.

En 1982, le Président Auguste Durand est remplacé par le premier roulier mixte exploité sur l’Île d’Yeu : l’Insula Oya 2. Par la même occasion, une nouvelle gare maritime est construite à Port Joinville pour faciliter le trafic des courriers dans le port. En effet, contrairement à l’ancienne infrastructure, la nouvelle gare est située à peu-près dans l’axe du chenal d’entrée à Port Joinville, limitant ainsi les manœuvres. L’année suivante, La Vendée change de livrée :sa robe blanche est tronquée contre du noir sur la coque et du blanc pour les superstructures.

La Vendée et l’Insula Oya II à Fromentine (D.R).

La Vendée à quai à la nouvelle gare maritime de Port Joinville, avec le catamaran « Cap Suroît » juste derrière (D.R).


La Vendée, l’un des deux navires classiques de la Yeu Continent

La Vendée a donc été construit en 1969 pour le compte du Conseil Général de la Vendée et exploité par la Compagnie Yeu Continent. Cette unité, longue de 48 mètres pouvait transporter au maximum 700 passagers et 20 véhicules de tourisme à une vitesse moyenne de 13 nœuds. Il assurait une à deux rotations quotidiennes toute l’année et en fonction de la marée. Il complétait le dispositif de la compagnie, composé du roulier mixte « Insula Oya II » et du navire à grande vitesse « Amporelle ».
La traversée entre Fromentine et l’Île d’Yeu durait environ 1h15.

Vue aérienne de la liaison Fromentine-Île d’Yeu.


Avant de continuer ce reportage, revenons sur les caractéristiques de La Vendée :

Caractéristiques administratives


Nom du navire : LA VENDÉE
Numéro IMO : 6908711
Quartier maritime : ÎLE D’YEU
Armateur propriétaire : DÉPARTEMENT DE LA VENDÉE
Armateur gérant : COMPAGNIE YEU CONTINENT
Chantier naval : CHANTIERS ET ATELIERS DE LA PERRIÈRE, LORIENT
Année de mise en service : 1969
Année du retrait de la flotte : 2006
Année de rachat : 2008

Caractéristiques d’exploitation


Capacité : 700 passagers et 20 véhicules de tourisme
Vitesse de croisière : 13 nœuds
Vitesse maximale : 14,2 nœuds

Caractéristiques géométriques


Longueur hors tout : 48,55 m
Longueur entre perpendiculaires : 43,20 m
Largeur : 10,20 m
Creux : 3,80 m
Tirant d'eau : 2,40 m
Port en lourd : 165 tonnes

Caractéristiques techniques


Propulsion : 2 moteurs Diesel quatre temps SSCM-Poyaud A12 150, 12 cylindres en V, entrainant chacun une hélice à pales fixes par l’intermédiaire d’un réducteur-inverseur
Puissance : 2 x 575 kW (2 x 780 ch) à 1600 t/mm
Jauge brute : 474 tx
Jauge nette : 200 tx
Production d’électricité : 2 groupes Diesel-alternateur de 181 kW au total
Nombre de propulseur d’étrave : 1
Stabilisateur anti-roulis : Oui
Nombre de cales : 2, fermées par 2 panneaux portefeuille, un de 4,8 m x 2,9 m et l’autre de 5,4 m x 3,3 m
Nombre de mats de charge : 2, un de 10 tonnes et l’autre de 3 tonnes


La Vendée en images…


La Vendée à quai à Fromentine.

Évitage devant la gare maritime de Fromentine.

Appareillage de Fromentine.

La Vendée en route pour l’Île d’Yeu.

La Vendée en mer.

La Vendée en approche de Port Joinville.

Arrivée de La Vendée à Port Joinville

Entrée de La Vendée à Port Joinville.

Montée du chenal de Port Jionville.

Manœuvre d’approche à la gare maritime de Port Joinville vu de l’Amporelle à l’appareillage.

La Vendée à quai à la gare maritime de Port Joinville vu du pont supérieur de l’Amporelle.

Vu de profil.

La Vendée amarré au quai de l’Insula Oya II en décembre 2005 alors que ce dernier était en transformation à Concarneau.

La Vendée en arrêt technique à Saint Nazaire en 2000.

La Vendée sur le dock flottant de Couëron en 1994.

La Vendée en arrêt technique à Couëron en 1994.

La Vendée désarmé au port de pêche de Kéroman (Lorient).

Vu de trois quarts arrière.

La poupe.


Visite du navire


Je vous propose, pour commencer, de découvrir les espaces commerciaux du navire.

La cale de la plage avant et mat avant


La Vendée était équipé d’un mat de charge installé sur l’avant de la passerelle qui permettait de manutentionner de la marchandise entre le gaillard d’avant et le château. Cette marchandise pouvait être placée dans une cale ou alors en pontée. Le mat pouvait lever des charges jusqu’à 3 tonnes.
La cale était fermée par un panneau portefeuille.

Le mat de charge avant.

Les treuils du mat.

La plage avant vue du gaillard.

Vue du quai.

L’intérieur de la cale.
 

Les entrées passagers : les coupées



A l’origine, La Vendée était équipé d’une coupée installée juste devant la cheminée tribord. Elle a été remplacée dans les années 1990 par une coupée qui ont été installée à tribord juste derrière la cheminée. En 2005, une coupée a également été installée juste derrière la cheminée bâbord pour permettre le débarquement des passagers sur le quai de l’Insula Oya II à Port Joinville.

La coupée bâbord.

Le salon principal


Le grand salon était situé sur la partie centrale du pont 2, entre les plages avant et arrière. Il pouvait accueillir 125 personnes assises grâce à de larges banquettes en skaï. Pour le confort des passagers, un bar avait été aménagé sur l’arrière du salon. Ce bar était très apprécié des Islais qui se retrouvaient ici autour d’un verre.

Le salon vu de l’extérieur dans les années 1970.

Le salon vu de l’avant bâbord.

Le salon vu de l’avant tribord.

Le salon vu du bar.

Les banquettes situées sur bâbord.

Le bar situé à l’arrière du salon.

Les racks à bagages situés sur l’avant bâbord.


Le petit salon


Situé dans la continuité de la passerelle, le petit salon était installé à l’origine entre les deux chaloupes de sauvetage du navire. Le petit salon pouvait accueillir environ 48 passagers assis et était accessible du salon par un escalier situé sur l’avant.

L’escalier donnant dans le salon du pont supérieur.

Le petit salon vu de l’extérieur.

L’avant du petit salon.

L’arrière du petit salon avec les portes d’accès au pont extérieur.

Le pont supérieur


Le pont supérieur était situé sur toute la partie centrale et arrière du pont 3, juste derrière la passerelle. Juste derrière la passerelle, nous retrouvions à l’origine deux chaloupes de sauvetage qui ont été supprimées en dans les années 2000 pour laisser la place pour de nouveaux sièges.
Sur ce pont, nous retrouvions 108 sièges à coque en plastique. Notons que ce pont supérieur a été couvert par des bâches dans la deuxième moitié des années 1990.

La partie avant bâbord du pont supérieur vue de la passerelle.

Vu depuis le quai.

La partie arrière.

Vue vers l’avant.

La partie avant tribord du pont supérieur.

La partie arrière du pont supérieur vu du quai.

La plage arrière et le mat arrière


Situé à l’arrière du pont 2 du navire, la plage arrière permettait d’y garer environ 14 véhicules de tourisme au maximum. Sur la partie couverte de la plage arrière, environ 4 voitures de moins d’1,80 mètre pouvaient y être garées. Sur l’arrière, des véhicules d’une hauteur de moins de 2,50 mètres pouvaient être placés. Le plus souvent, les véhicules étaient chargés par le mat de charge mais un volet coulissant le long du bordé était présent à tribord qui pouvait être utilisé pour embarquer des motos, vélos ou même des brancards directement depuis le quai sans manutention.
Sur la partie découverte de la plage arrière, nous retrouvions un panneau de la cale. Cette cale était chargée par le mat de charge arrière qui pouvait lever une charge maximale de 10 tonnes.

La plage arrière vue de l’extérieur.

La partie couverte de la plage arrière vue depuis l’une des deux portes d’accès au grand salon.

Vue sur la partie tribord de la zone couverte de la plage arrière avec sur la droite les échappée machine et de la cale.

A gauche et à droite les accès au grand salon ainsi que l’escalier donnant sur le pont supérieur au centre.

La partie découverte de la plage arrière avec sur la gauche le panneau de cale.

Une voiture manutentionnée au filet.

Le mat de charge arrière.

Le mat de charge arrière levant un conteneur.

La plage arrière chargée de conteneurs.

Les treuils du mat de charge arrière.


Visite technique


Je vous propose maintenant de découvrir les espaces réservés à l'équipage et des aspects plus techniques de ce bateau.


Le gaillard d’avant



Le gaillard d’avant était composé de cinq bollards pour y tourner des aussières et d’un guindeau qui permettait de manœuvrer les ancres. Ce guindeau dirigeait la chaîne depuis le puit à chaîne vers une poulie qui la redirigeait vers la pioche. Notons que l’on retrouvait sur le guindeau deux cabestans situés de part-et-d’autre de celui-ci.

Vue en plongée sur le gaillard d’avant de la Vendée.

Le gaillard vu de trois quarts arrière.

Le guindeau avec juste devant les stoppeurs de chaîne.

Les pioches.

Le gaillard d’arrière



Le gaillard d’arrière était situé sur la plage arrière du navire. Nous y trouvions deux bollards pour y tourner des aussières et un cabestan.

Le gaillard d’arrière vu depuis les treuils du mat de charge. L’échappée sur la droite du cabestan donnait sur le local barre.

La passerelle


Installée sur l’avant du château, la passerelle regroupait tous les éléments qui permettaient de contrôler et de manœuvrer le navire : la barre à roue, les manettes des gaz, la VHF, le radar et tous les autres composants nécessaires à piloter et à contrôler le navire.

Vue extérieure de la passerelle.

Vue de côté.

L’intérieur de la passerelle.

La barre à roue.

Le compas magnétique.

Le pupitre moteur.

L’aileron bâbord avec la table aux cartes.

L’aileron tribord avec sur la gauche les écrans des radars.

La passerelle vue depuis l’aileron tribord.

Commandes déportées


Pour faciliter la visibilité du capitaine lors de manœuvres d'un côté du navire, des chadburn (transmetteurs d’ordre) étaient installés sur les ailerons bâbord et tribord. Le commandant pouvait donc uniquement jouer sur les gazs du navire et sur le propulseur d’étrave depuis l’aileron tribord. La barre était tenue par le timonier.

Le chadburn de l’aileron tribord avec sur la gauche de l’image la commande du propulseur d’étrave.

Détails du chadburn.

Les cabines des officiers


Situées juste derrière la passerelle entre l’escalier reliant les deux salons, on y retrouvait deux petites cabines avec une bannette et un bureau. Notons que tous les autres membres de l’équipage couchaient dans le poste d’équipage situé juste devant la salle des machines.

L’une des deux cabines situées derrière la passerelle.

La seconde cabine.

L’intérieur de la seconde cabine.

Le mât radar


Sur le toit de la passerelle, on retrouvait un mât qui était équipé d’un radar, d'une corne de brume ainsi que les lumières nécessaires en navigation. Au pied de ce mât nous retrouvions aussi le projecteur de recherche et le second radar.
Notons que le mat radar était aussi équipé de deux poulies pour rediriger les câbles du mat de charge avant.

Le mat radar.

Vue arrière.

Local propulseur

La Vendée était équipée d’un propulseur d’étrave qui permettait de faciliter les manœuvres d’approche et d’évitage dans les ports où il faisait escale. Le local propulseur était situé juste derrière le peak avant.

L’intérieur du local propulseur avec le tunnel où se trouve l’hélice du propulseur et dessus son moteur.

Le propulseur d’étrave vu de l’extérieur.

La machine


La Vendée était équipée de 2 moteurs POYAUD développant chacun 780 ch (ou 575 kW). Chaque moteur entraînait une hélice à pales fixes par l’intermédiaire d’un réducteur-inverseur. À bord, la production d'électricité était assurée par 2 groupes Diesel-alternateurs de 181 kW au total.

L’intérieur de la machine.

Le groupe électrogène bâbord.

Le moteur principal bâbord.

Vue arrière du moteur tribord.

Le groupe électrogène tribord.

L’intérieur de la machine.

Une pompe incendie.

Les échappements, probablement pour la cheminée tribord.

La cheminée bâbord.

L’arbre et l’hélice bâbord de La Vendée à marée basse.

L’hélice bâbord.

Le PC machine


Le poste des commandes de la machine était situé à l’arrière de la salle des machines. On y retrouvait le pupitre de commandes qui regroupait divers cadrans et petits voyants qui signalent que tous les organes des moteurs et des groupes électrogènes fonctionnaient correctement. On retrouvait de chaque côté de ce pupitre des commandes pour contrôler la vitesse des moteurs en cas de panne de la commande à la passerelle. On retrouvait au plafond, juste au-dessus du pupitre moteur, deux Chadburn qui transmettait les ordres de vitesse de la passerelle à la machine.
A proximité de ce pupitre, on retrouvait l’armoire de puissance de tous les éléments du navire.

L’intérieur du PC machine.

Le pupitre moteur.

Les chadburn.

Détail d’un chadburn.

Les armoires électriques.

Le poste d’équipage


Situé au pont 1 juste devant la salle des machines, le poste d’équipage regroupait toutes les cabines pour l’équipage (à l’exception des officier qui avaient leur cabine derrière la passerelle), des douches, toilettes, cuisine et le carré. Notons que sur ce navire, la cuisine était ouverte sur le carré.

Le carré.

La cuisine du carré.

Autre vue de la cuisine.

La cabine de l’équipage.

Autre vue.

Une bannette simple.


La Vendée : le dernier paquebot de l’Île d’Yeu


Après 37 années de service annuel entre l’Île d’Yeu et Fromentine, La Vendée a été retiré du service en avril 2006 après la remise en service de l'Insula Oya II. La Vendée était très apprécié à l’Île d’Yeu pour sa tenue à la mer et le confort de ses salons, l’installation d’un bar dans le salon principal était un atout pour faire patienter les clients durant l’heure et quart que durait la traversée à bord de ce navire. Enfin, la possibilité de passer des traversées sur le pont supérieur était également un plus pour La Vendée d’autant qu’aujourd’hui les navires à grande vitesse de l’Île d’Yeu ne proposent plus ce genre d’espaces pour des raisons réglementaires.
Après sa sortie de flotte, La Vendée a été désarmée à Lorient durant deux ans avant d’être rachetée en 2008 par deux associés pour être transformé en salle de restaurant et discothèque. Amarré depuis janvier 2010 à Bordeaux, il a ouvert en septembre 2010 et a été renommé I Boat. Découvrez le site internet de l’I Boat : http://www.iboat.eu.

Article d'Oya Nouvelles sur le dernier départ de La Vendée de l'Île d'Yeu.

La Vendée, renommé I BOAT à Bordeaux.

Ve de trois quarts arrière.

Je tiens à remercier toutes les personnes ayant participé à ce reportage !

Texte, bannière et mise en page : Alspace
Photos : Compagnie Yeu Continent, Fabrice Bessonnet, Michel Fabbri, Didier Dirol, Pascal Chour et Alexandre Drin.