Au sommaire de ce reportage :
- Compagnie Yeu Continent
- Historique : le remplacement de l’Insula Oya
- La Vendée, l’un des deux navires classiques de la Yeu Continent
- La Vendée en images…
- La Vendée : le dernier paquebot de l’Île d’Yeu
Compagnie Yeu Continent
Compagnie Yeu Continent est le nom commercial de la Régie
Départementale des Passages d’Eau de Vendée qui assure la desserte à l’année de
l’Île d’Yeu au départ de Fromentine.
La Compagnie Yeu Continent arme 3 navires, dont 1 roulier
mixte et 2 navires à grande vitesse.
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Historique : le remplacement de l’Insula Oya
Dans les années 1960, la flotte de la Régie des Passages
d’Eau de Vendée se compose de 2 paquebots côtiers : l’Insula Oya et le
Président Auguste Durand. Le premier, mis en service en 1935, assure en période estivale le
complément du second, exploité depuis 1961 entre Fromentine et l'Île d'Yeu. Lorsque l'Insula Oya ne double pas le
Président Auguste Durand, il propose des excursions vers l’Île
d’Yeu au départ de Saint Gilles Croix de Vie ainsi que des tours de l'île.
L’Insula Oya est donc un paquebot côtier de 32,40 mètres
de longueur pour 6,51 de largeur et disposait d’un tirant d’eau maximal de 2,60
mètres. Il peut transporter 300 passagers à la vitesse de 12 nœuds grâce à
deux moteurs diesel Deutz de 260 chevaux.
L’Insula Oya à quai à Port Joinville au milieu des navires de pêche. On
remarque juste derrière le Président Auguste Durand amarré à l’ancienne gare
maritime de Port Joinville (D.R).
Avec l’augmentation croissante de la fréquentation de l’Île
d’Yeu et le vieillissement de l’Insula Oya, la Régie des Passages d’Eaux de Vendée
décide de construire un paquebot neuf inspiré du Président Auguste Durand.
Lancé fin 1968 à Lorient par les Chantiers et Ateliers de la Perrière, La
Vendée, c’est le nom du nouveau navire, a effectué son voyage inaugural le 17
avril 1969.
Long de 48,55 mètres et large de 10,20 mètres, il peut transporter jusqu’à 700 passagers et une petite vingtaine de voitures au maximum. Malgré sa silhouette
élégante, la présence de deux cheminées de chaque côté du navire a choqué
certains puristes, habitués aux formes plus classiques des paquebots. Équipé de
deux moteurs de 750 cv et de deux stabilisateurs antiroulis, La Vendée assure la traversée en un peu plus d’une heure dans les meilleures conditions de
confort grâce également à de larges banquettes en skaï qui équipent les deux
salons du navire. De plus, un bar est aménagé dans le grand salon du pont
principal, où se retrouvent souvent des islais autour d’une boisson. Au niveau
des espaces techniques, La Vendée est le premier navire de la Régie à
posséder un poste de commande insonorisé à la machine, améliorant ainsi
grandement le confort de travail pour les mécaniciens de quart à la machine.
Avec l'entrée en service de La Vendée, l’Insula Oya est désarmé dans le
fond de Port Joinville. Ce dernier quittera définitivement l’Île d’Yeu dans
l’après-midi du 12 août 1970, après 3 coups de sirène. D’après certaines
sources, l’Insula Oya naviguerait encore aujourd’hui en Afrique.
Pour revenir à La Vendée, il portait à l’origine une livrée bleu
clair pour la coque et blanche pour les superstructures, avec les cheminées peintes en jaune.
La Vendée en approche de l’appontement de Fromentine (D.R).
Appareillage de Fromentine (D.R).
Appareillage de Port Joinville (D.R).
Au cours des années 1970, La Vendée change de livrée :
repeinte entièrement en blanc, avec les cheminées en jaune.
Croisement entre La Vendée et le Président Auguste Durand devant
l’estacade de Fromentine (D.R).
Entrée de La Vendée à Port Joinville (D.R).
Vu de profil (D.R).
Approche de la gare maritime de Port Joinville.
Accostage de La Vendée à l’ancienne gare maritime de Port Joinville (D.R).
Appareillage de Port Joinville.
En 1982, le Président Auguste Durand est remplacé par le
premier roulier mixte exploité sur l’Île d’Yeu : l’Insula Oya 2. Par la
même occasion, une nouvelle gare maritime est construite à Port Joinville pour
faciliter le trafic des courriers dans le port. En effet, contrairement à
l’ancienne infrastructure, la nouvelle gare est située à peu-près dans l’axe du
chenal d’entrée à Port Joinville, limitant ainsi les manœuvres. L’année
suivante, La Vendée change de livrée :sa robe blanche est tronquée contre
du noir sur la coque et du blanc pour les superstructures.
La Vendée et l’Insula Oya II à Fromentine (D.R).
La Vendée à quai à la nouvelle gare maritime de Port Joinville, avec le
catamaran « Cap Suroît » juste derrière (D.R).
La Vendée,
l’un des deux navires classiques de la Yeu Continent
La Vendée a donc été construit en 1969 pour le compte du
Conseil Général de la Vendée et exploité par la Compagnie Yeu Continent. Cette
unité, longue de 48 mètres pouvait transporter au maximum 700 passagers et 20
véhicules de tourisme à une vitesse moyenne de 13 nœuds. Il assurait une à deux
rotations quotidiennes toute l’année et en fonction de la marée. Il complétait
le dispositif de la compagnie, composé du roulier mixte « Insula Oya II »
et du navire à grande vitesse « Amporelle ».
La traversée entre Fromentine et l’Île d’Yeu durait environ
1h15.
Vue aérienne de la liaison Fromentine-Île d’Yeu.
Avant de continuer
ce reportage, revenons sur les caractéristiques de La Vendée :
Caractéristiques administratives
Nom du navire : LA
VENDÉE
Numéro IMO : 6908711
Quartier maritime : ÎLE D’YEU
Armateur propriétaire : DÉPARTEMENT DE LA VENDÉE
Armateur gérant : COMPAGNIE YEU CONTINENT
Chantier naval : CHANTIERS ET ATELIERS DE LA
PERRIÈRE, LORIENT
Année de mise en service : 1969
Année du retrait de la flotte : 2006
Année de rachat : 2008
Caractéristiques d’exploitation
Capacité : 700 passagers et 20 véhicules de tourisme
Vitesse de croisière : 13 nœuds
Vitesse maximale : 14,2 nœuds
Caractéristiques géométriques
Longueur hors tout : 48,55 m
Longueur entre perpendiculaires : 43,20 m
Largeur : 10,20 m
Creux : 3,80 m
Tirant d'eau : 2,40 m
Port en lourd : 165 tonnes
Caractéristiques techniques
Propulsion : 2 moteurs Diesel quatre temps SSCM-Poyaud
A12 150, 12 cylindres en V, entrainant chacun une hélice à pales fixes par
l’intermédiaire d’un réducteur-inverseur
Puissance : 2 x 575 kW (2 x 780 ch) à 1600 t/mm
Jauge brute : 474 tx
Jauge nette : 200 tx
Production d’électricité : 2 groupes
Diesel-alternateur de 181 kW au total
Nombre de propulseur d’étrave : 1
Stabilisateur anti-roulis : Oui
Nombre de cales : 2, fermées par 2 panneaux
portefeuille, un de 4,8 m x 2,9 m et l’autre de 5,4 m x 3,3 m
Nombre de mats de charge : 2, un de 10 tonnes et
l’autre de 3 tonnes
La Vendée en images…
La Vendée à quai à Fromentine.
Évitage devant la gare maritime de Fromentine.
Appareillage de Fromentine.
La Vendée en route pour l’Île d’Yeu.
La Vendée en mer.
La Vendée en approche de Port Joinville.
Arrivée de La Vendée à Port Joinville
Entrée de La Vendée à Port Joinville.
Montée du chenal de Port Jionville.
Manœuvre d’approche à la gare maritime de Port Joinville vu de
l’Amporelle à l’appareillage.
La Vendée à quai à la gare maritime de Port Joinville vu du pont
supérieur de l’Amporelle.
Vu de profil.
La Vendée amarré au quai de l’Insula Oya II en décembre 2005 alors que
ce dernier était en transformation à Concarneau.
La Vendée en arrêt technique à Saint Nazaire en 2000.
La Vendée sur le dock flottant de Couëron en 1994.
La Vendée en arrêt technique à Couëron en 1994.
La Vendée désarmé au port de pêche de Kéroman (Lorient).
Vu de trois quarts arrière.
La poupe.
Visite du navire
Je vous propose, pour commencer, de découvrir les espaces commerciaux
du navire.
La cale de la plage avant et mat avant
La Vendée était équipé d’un mat de charge installé sur
l’avant de la passerelle qui permettait de manutentionner de la marchandise
entre le gaillard d’avant et le château. Cette marchandise pouvait être placée
dans une cale ou alors en pontée. Le mat pouvait lever des charges jusqu’à 3 tonnes.
La cale était fermée par un panneau portefeuille.
Le mat de charge avant.
Les treuils du mat.
La plage avant vue du gaillard.
Vue du quai.
L’intérieur de la cale.
Les entrées passagers : les coupées
A l’origine, La Vendée était équipé d’une coupée installée
juste devant la cheminée tribord. Elle a été remplacée dans les années 1990 par
une coupée qui ont été installée à tribord juste derrière la cheminée. En 2005,
une coupée a également été installée juste derrière la cheminée bâbord pour
permettre le débarquement des passagers sur le quai de l’Insula Oya II à Port
Joinville.
La coupée bâbord.
Le salon principal
Le grand salon était situé sur la partie centrale du pont 2,
entre les plages avant et arrière. Il pouvait accueillir 125 personnes assises
grâce à de larges banquettes en skaï. Pour le confort des passagers, un bar
avait été aménagé sur l’arrière du salon. Ce bar était très apprécié des Islais
qui se retrouvaient ici autour d’un verre.
Le salon vu de l’extérieur dans les années 1970.
Le salon vu de l’avant bâbord.
Le salon vu de l’avant tribord.
Le salon vu du bar.
Les banquettes situées sur bâbord.
Le bar situé à l’arrière du salon.
Les racks à bagages situés sur l’avant bâbord.
Le petit salon
Situé dans la continuité de la passerelle, le petit salon était
installé à l’origine entre les deux chaloupes de sauvetage du navire. Le petit
salon pouvait accueillir environ 48 passagers assis et était accessible du
salon par un escalier situé sur l’avant.
L’escalier donnant dans le salon du pont supérieur.
Le petit salon vu de l’extérieur.
L’avant du petit salon.
L’arrière du petit salon avec les portes d’accès au pont extérieur.
Le pont supérieur
Le pont supérieur était situé sur toute la partie centrale
et arrière du pont 3, juste derrière la passerelle. Juste derrière la
passerelle, nous retrouvions à l’origine deux chaloupes de sauvetage qui ont
été supprimées en dans les années 2000 pour laisser la place pour de nouveaux
sièges.
Sur ce pont, nous retrouvions 108 sièges à coque en
plastique. Notons que ce pont supérieur a été couvert par des bâches dans la
deuxième moitié des années 1990.
La partie avant bâbord du pont supérieur vue de la passerelle.
Vu depuis le quai.
La partie arrière.
Vue vers l’avant.
La partie avant tribord du pont supérieur.
La partie arrière du pont supérieur vu du quai.
La plage arrière et le mat arrière
Situé à l’arrière du pont 2 du navire, la plage arrière permettait
d’y garer environ 14 véhicules de tourisme au maximum. Sur la partie couverte de la plage arrière,
environ 4 voitures de moins d’1,80 mètre pouvaient y être garées. Sur
l’arrière, des véhicules d’une hauteur de moins de 2,50 mètres pouvaient être
placés. Le plus souvent, les véhicules étaient chargés par le mat de charge
mais un volet coulissant le long du bordé était présent à tribord qui pouvait
être utilisé pour embarquer des motos, vélos ou même des brancards directement depuis le quai sans
manutention.
Sur la partie découverte de la plage arrière, nous retrouvions un panneau
de la cale. Cette cale était chargée par le mat de charge arrière qui pouvait lever une charge maximale de 10 tonnes.
La plage arrière vue de l’extérieur.
La partie couverte de la plage arrière vue depuis l’une des deux portes d’accès au grand salon.
Vue sur la partie tribord de la zone couverte de la plage arrière avec sur la
droite les échappée machine et de la cale.
A gauche et à droite les accès au grand salon ainsi que l’escalier
donnant sur le pont supérieur au centre.
La partie découverte de la plage arrière avec sur la gauche le panneau de cale.
Une voiture manutentionnée au filet.
Le mat de charge arrière.
Le mat de charge arrière levant un conteneur.
La plage arrière chargée de conteneurs.
Les treuils du mat de charge arrière.
Visite technique
Je vous propose maintenant de découvrir les espaces réservés
à l'équipage et des aspects plus techniques de ce bateau.
Le gaillard d’avant
Le gaillard d’avant était composé de cinq bollards pour y tourner
des aussières et d’un guindeau qui permettait de manœuvrer les ancres. Ce
guindeau dirigeait la chaîne depuis le puit à chaîne vers une poulie qui la
redirigeait vers la pioche. Notons que l’on retrouvait sur le guindeau deux
cabestans situés de part-et-d’autre de celui-ci.
Vue en plongée sur le gaillard d’avant de la Vendée.
Le gaillard vu de trois quarts arrière.
Le guindeau avec juste devant les stoppeurs de chaîne.
Les pioches.
Le gaillard d’arrière
Le gaillard d’arrière était situé sur la plage arrière du navire.
Nous y trouvions deux bollards pour y tourner des aussières et un cabestan.
Le gaillard d’arrière vu depuis les treuils du mat de charge.
L’échappée sur la droite du cabestan donnait sur le local barre.
La passerelle
Installée sur l’avant du château, la passerelle regroupait
tous les éléments qui permettaient de contrôler et de manœuvrer le navire : la
barre à roue, les manettes des gaz, la VHF, le radar et tous les autres
composants nécessaires à piloter et à contrôler le navire.
Vue extérieure de la passerelle.
Vue de côté.
L’intérieur de la passerelle.
La barre à roue.
Le compas magnétique.
Le pupitre moteur.
L’aileron bâbord avec la table aux cartes.
L’aileron tribord avec sur la gauche les écrans des radars.
La passerelle vue depuis l’aileron tribord.
Commandes déportées
Pour faciliter la visibilité du capitaine lors de manœuvres
d'un côté du navire, des chadburn (transmetteurs d’ordre) étaient installés sur
les ailerons bâbord et tribord. Le commandant pouvait donc uniquement jouer sur
les gazs du navire et sur le propulseur d’étrave depuis l’aileron tribord. La
barre était tenue par le timonier.
Le chadburn de l’aileron tribord avec sur la gauche de l’image la commande
du propulseur d’étrave.
Détails du chadburn.
Les cabines des officiers
Situées juste derrière la passerelle entre l’escalier
reliant les deux salons, on y retrouvait deux petites cabines avec une bannette
et un bureau. Notons que tous les autres membres de l’équipage couchaient dans
le poste d’équipage situé juste devant la salle des machines.
L’une des deux cabines situées derrière la passerelle.
La seconde cabine.
L’intérieur de la seconde cabine.
Le mât radar
Sur le toit de la passerelle, on retrouvait un mât qui était
équipé d’un radar, d'une corne de brume ainsi que les lumières nécessaires en
navigation. Au pied de ce mât nous retrouvions aussi le projecteur de recherche
et le second radar.
Notons que le mat radar était aussi équipé de deux poulies
pour rediriger les câbles du mat de charge avant.
Le mat radar.
Vue arrière.
Local
propulseur
La Vendée était équipée d’un propulseur d’étrave qui
permettait de faciliter les manœuvres d’approche et d’évitage dans les ports où
il faisait escale. Le local propulseur était situé juste derrière le peak
avant.
L’intérieur du local propulseur avec le tunnel où se trouve l’hélice du
propulseur et dessus son moteur.
Le propulseur d’étrave vu de l’extérieur.
La machine
La Vendée était équipée de 2 moteurs POYAUD développant
chacun 780 ch (ou 575 kW). Chaque moteur entraînait une hélice à pales fixes
par l’intermédiaire d’un réducteur-inverseur. À bord, la production
d'électricité était assurée par 2 groupes Diesel-alternateurs de 181 kW au
total.
L’intérieur de la machine.
Le groupe électrogène bâbord.
Le moteur principal bâbord.
Vue arrière du moteur tribord.
Le groupe électrogène tribord.
L’intérieur de la machine.
Une pompe incendie.
Les échappements, probablement pour la cheminée tribord.
La cheminée bâbord.
L’arbre et l’hélice bâbord de La Vendée à marée basse.
L’hélice bâbord.
Le PC machine
Le poste des commandes de la machine était situé à l’arrière
de la salle des machines. On y retrouvait le pupitre de commandes qui
regroupait divers cadrans et petits voyants qui signalent que tous les organes
des moteurs et des groupes électrogènes fonctionnaient correctement. On
retrouvait de chaque côté de ce pupitre des commandes pour contrôler la vitesse
des moteurs en cas de panne de la commande à la passerelle. On retrouvait au
plafond, juste au-dessus du pupitre moteur, deux Chadburn qui transmettait les
ordres de vitesse de la passerelle à la machine.
A proximité de ce pupitre, on retrouvait l’armoire de
puissance de tous les éléments du navire.
L’intérieur du PC machine.
Le pupitre moteur.
Les chadburn.
Détail d’un chadburn.
Les armoires électriques.
Le poste d’équipage
Situé au pont 1 juste devant la salle des machines, le poste
d’équipage regroupait toutes les cabines pour l’équipage (à l’exception des
officier qui avaient leur cabine derrière la passerelle), des douches,
toilettes, cuisine et le carré. Notons que sur ce navire, la cuisine était ouverte
sur le carré.
Le carré.
La cuisine du carré.
Autre vue de la cuisine.
La cabine de l’équipage.
Autre vue.
Une bannette simple.
La Vendée : le dernier paquebot de l’Île d’Yeu
Après 37 années de service annuel entre l’Île d’Yeu et Fromentine,
La Vendée a été retiré du service en avril 2006 après la remise en service de l'Insula Oya II. La Vendée était très
apprécié à l’Île d’Yeu pour sa tenue à la mer et le confort de ses salons,
l’installation d’un bar dans le salon principal était un atout pour faire
patienter les clients durant l’heure et quart que durait la traversée à bord de
ce navire. Enfin, la possibilité de passer des traversées sur le pont supérieur
était également un plus pour La Vendée d’autant qu’aujourd’hui les navires à
grande vitesse de l’Île d’Yeu ne proposent plus ce genre d’espaces pour des
raisons réglementaires.
Après sa sortie de flotte, La Vendée a été désarmée à
Lorient durant deux ans avant d’être rachetée en 2008 par deux associés pour
être transformé en salle de restaurant et discothèque. Amarré depuis janvier
2010 à Bordeaux, il a ouvert en septembre 2010 et a été renommé I Boat.
Découvrez le site internet de l’I Boat : http://www.iboat.eu.
Article d'Oya Nouvelles sur le dernier départ de La Vendée de l'Île d'Yeu.
La Vendée, renommé I BOAT à Bordeaux.
Ve de trois quarts arrière.
Je tiens à
remercier toutes les personnes ayant participé à ce reportage !
Texte, bannière et mise en page : Alspace
Photos : Compagnie Yeu Continent, Fabrice Bessonnet,
Michel Fabbri, Didier Dirol, Pascal Chour et Alexandre Drin.
3 commentaires:
Très intéressant et émouvant ..Paul Nassivet ,Artiste peintre qui adorait Yeu y voyageait souvent avec toute sa famille et ses enfants .
Formidable article !
Bonjour,
J'ai construis La Vendée en maquette toujours avec l'aide de Fabien D. (Cie Yeu-Océan) quel beau et bon navire bien regretté par les ilais d'Yeu !
J'ai toujours du plaisir à revoir les photos du passé ! et du travail de nos anciens c'était des bien beaux navires nostalgie du temps qui passe .
Daniel Stricker
Landeronde (85)
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